Ariège Pyrénées

Le camp du Vernet d'Ariège, 1939 - 1944

 

entrée du camp du VernetDès 1939, après la défaite de la République espagnole, le Camp du Vernet d’Ariège sert à regrouper les 12 000 combattants espagnols de la Division Durruti. A la déclaration de la guerre, les étrangers « indésirables » , intellectuels antifascistes, membres des Brigades internationales… sont internés au Vernet dans des conditions terribles décrites par l’écrivain Arthur Koestler (lui-même interné) dans « La lie de la terre » En 1940, devenu camp répressif, on y interne tous les étrangers considérés suspects ou dangereux pour l’ordre public. A partir de 1942, il sert aussi d’internement de transit pour les juifs arrêtés dans la région. En juin 1944, les derniers internés sont évacués et déportés à Dachau dans le « Train fantôme ». Au total environ 40 000 personnes de 58 nationalités ont été internées dans ce camp, des hommes principalement, des femmes et des enfants.

wagonLes batiments du camp n'existent plus, mais l'ancien gare du camp se trouve au bord de la Route Nationale 20 au nord de Pamiers. Sur les rails est un ancien wagon de train, identique à ceux qui ont transporté les internés aux camps de mort. A l'intérieur, une plaque identifie une quarantaine d'enfants juifs, agés et 2 à 17 ans, qui ont été déportés du Vernet à Auschwitz le 1er septembre 1942.

Au village du Vernet un musée est consacré à la mémoire de cette époque douleureuse et honteuse.

OCCUPATION,
DEPORTATION
ET RESISTANCE
EN ARIEGE
1939-1944
Une jeune Ariégeoise aide une famille juive à s'échapper Les enfants du château de la Hille Une jeune Juive s'évade vers l'Espagne Le chemin de la liberté: route d'évasion vers l'Espagne